Flexijobs et autres types d'emplois spécifiques (Horeca et autres secteurs)

Quatrième trimestre 2023

Périodicité : Trimestre

Dernières mises à jour : 29/05/2024

Lors de l'introduction, au quatrième trimestre 2015, du système des flexijobs et d'autres dispositions dans le secteur de l'Horeca, quelques statistiques ont été conçues et publiées sur le site web afin de mieux cerner l'emploi dans le secteur de l'Horeca, avec une attention particulière aux formes spécifiques de mise au travail qui existent dans ce secteur. Les données utilisées comme le nombre de travailleurs et le nombre de postes de travail au dernier jour du trimestre ne suffisent en effet pas pour présenter une vue complète de ces formes spécifiques de mise au travail.

Depuis le premier trimestre 2018, l'emploi via le système des flexijobs été étendu à d'autres secteurs (commerce de détail alimentaire, boulangeries, petits, moyens et grands magasins de vente au détail, coiffure et salons de beauté). Par conséquent, ces statistiques sur web sont étendues à d'autres secteurs et à d'autres formes spécifiques d'occupations salariées.

Données sur l’occupation des flexi-travailleurs au cours de la période de référence

Données concernent le travail principal des flexi-travailleurs

le champ d'observation est constitué de toutes les personnes qui ont été déclarées au cours du trimestre sous les codes travailleurs des flexi-jobs et cela sans tenir compte de l'existence d'une autre prestation de travail.
Les données suivantes sont disponibles:

  • la première partie présente le nombre de personnes qui ont été occupées comme flexi-travailleur;
  • compte tenu que la règle des "4/5 temps plein" au cours du trimestre de référence (T-3) s'applique à l'ensemble des prestations de travail fournies à cette période de référence par le travailleur (à l'exception des prestations fournies chez l'employeur où un flexi-job sera exercé au cours du trimestre T), une personne peut avoir été occupée chez plusieurs employeurs (Des informations détaillées sont disponibles dans les instructions aux employeurs);
  • les (éventuellement différentes) occupations au cours du trimestre de référence sont réparties en fonction de la branche d'activité de l'employeur. Le total de ces occupations correspond donc au produit du nombre de personnes par le nombre d'occupations qu'elles ont exercées.

La présence de travailleurs pour lesquels aucune occupation n'a été détectée trouve son origine principale dans le fait que des retraités peuvent également être occupés comme flexi-travailleurs.

Consultez les données sur l’occupation des flexi-travailleurs au cours de la période de référence dans ce tableau Excel.

Données sur les types d'emplois spécifiques au cours du trimestre

Données sur le nombre de postes de travail

Ici, au lieu de personnes, les postes de travail sont comptés sur la base des principes traditionnels qui s'appliquent à l'élaboration des statistiques globales.

le dénombrement des postes de travail concerne l'occupation principale auprès d'un employeur. Si un travailleur a été occupé durant le trimestre comme travailleur "ordinaire" et comme flexi-travailleur, le poste de travail sera dans la plupart des cas repris sous le "régime d'occupation général". Par conséquent, il y a une différence avec le décompte dans lequel l'emploi est considéré au cours du trimestre de référence. Ceci est basé sur toutes les personnes qui ont travailléau moins un jour comme flexi-travailleur.

Le dénombrement des postes de travail est, ici, un dénombrement sur tout le trimestre (pour rappel, les statistiques habituelles publiées par l'ONSS sont généralement des dénombrements à la fin du trimestre) de manière à éviter un biais provoqué par un dénombrement de postes de travail de courte durée pour un jour particulier. Tout travailleur qui a au moins été occupé pendant un jour chez un employeur sera donc comptabilisé, quelle que soit la durée de ses prestations.

Les rémunérations pour les "extras" (travailleurs occasionnels) sont, pour rappel, des rémunérations forfaitaires à partir desquelles les cotisations sont calculées.

les données suivantes sont disponibles :

  • Données sur la répartition des travailleurs selon leur âge à la fin du trimestre observé. Ce tableau n'appelle pas de commentaires particuliers.
  • Données sur La définition de la branche d’activité basée sur le code NACE. Un employeur ne peut recevoir qu’un seul code d’activité NACE basé sur son activité principale. Cela explique l’existence du groupe "Autres secteurs (Horeca)". Il s'agit d'employeurs dont l'activité principale est classée en dehors de la branche NACE de l'Horeca mais qui ont une activité secondaire dans le secteur de l'Horeca avec occupation de flexi-travailleurs. Par ailleurs, les travailleurs qui sont employés via une société de travail intérimaire sont repris sous le code NACE du secteur de l’intérim et non sous un code NACE du secteur de l’utilisateur (A partir du 1er trimestre 2018, les agences d'intérim peuvent mettre des flexi-travailleurs à disposition non seulement du secteur Horeca mais des autres secteurs définis. Il n'y a pas moyen d'établir la distinction entre le secteur de l'Horeca et ces autres secteurs). Les secteurs avec flexi-travailleurs à l'intérieur de la branche de l'Horeca sont subdivisés par sous-classe (code NACE à 5 positions).
  • Données par lieu de travail : Il s’agit ici du lieu d’occupation effectif où ou bien (dans le cas des sociétés de travail intérimaire et des sociétés de catering) du lieu à partir duquel les travailleurs intérimaires sont mis à disposition. Ces données sont établies sur la base de l'implantation de l'unité locale déclarée par l'employeur, sans les corrections appliquées dans les publications traditionnelles des statistiques par lieu de travail. La rubrique "inconnu" concerne des cas où l'unité locale n'est pas déclarée dans la déclaration ou bien des cas avec des numéros d'unité locale erronés.
  • Les données par dimension de l’entreprise : La répartition est basée sur l’emploi total au sein de l’entreprise en fin de trimestre. Les grandes entreprises sont principalement des sociétés de travail intérimaire.

Concernant le travail étudiant dans le secteur Horeca, les données ont été établies sur la base d'un traitement statistique particulier comme indiqué dans la "définition du groupe-cible" :

  • Données sur le travail étudiant dans le secteur de l’Horeca en postes de travail (données trimestrielles) : Il s’agit d'un comptage du nombre de postes de travail (relation de travail employeur - travailleur) pendant le trimestre sous forme d’une série temporelle qui compare des trimestres homologues sur un certain nombre d’années. Ceci est principalement motivé par le fait que le travail étudiant est encore fortement lié aux périodes de vacances scolaires; comparer des trimestres consécutifs s’avère donc peu pertinent. Il est important de garder à l’esprit que l’augmentation du travail étudiant est (aussi) affectée par l’évolution de la réglementation en la matière.
  • Données sur le nombre de personnes effectuant un travail étudiant dans le secteur de l’Horeca (données annuelles) : Il s’agit ici d'un comptage du nombre de personnes (travailleurs mais non liés à quelque relation de travail que ce soit). Ces données sont axées sur le dénombrement du nombre d'heures d'occupation  (nombre de jours jusqu'à 2016) au cours de l’année dans le secteur.

Enfin, il existe des données globales sur l'emploi.

  • Données globales sur l’emploi en postes de travail : de manière synthétique, une grande partie des données sur l'emploi des autres tableaux sont récapitulées et subdivisée selon les formes d’occupation (les statuts) et complétées par des données sur l'emploi « régulier » dans le secteur Horeca.

Pour les étudiants, un volume de travail en équivalents temps plein ne peut pas être calculé faute d'une déclaration DmfA complète pour cette catégorie de travailleurs.

La déclaration pour les travailleurs du "régime ordinaire" occupés à temps plein dans l’Horeca, comprend, comme pour les travailleurs à temps partiel, tant des jours rémunérés que des heures rémunérées. Le nombre de jours repris a été calculé sur la base des heures déclarées (en ce compris les heures supplémentaires dispensées de cotisations) et en tenant compte de la durée moyenne hebdomadaire du travail.

Pour rappel, l'emploi ordinaire dans le secteur Horeca comporte des fonctions pour lesquelles les cotisations sont calculées sur la base de rémunérations forfaitaires.